LE MOBILE / Critiques

Émission VOIR, Télé-Québec: http://vimeo.com/16986710

José De La Colina, Milenio, L'essence pure du mouvement, Mexique, 20 mai 2012

« Un hurlement. Pas même David Lynch au plus fou de son génie n'aurait imaginé une histoire si pleine de sensations frissonnantes. Une femme flottant dans l'air, corps inerte. Un anneau. Table. Verre. L'espace. Tout est une rumeur, comme un son craquant de cristaux. Images, obscurité, lumière. L'auditorium a coupé son souffle. »

Patricia Ruvalcaba, Mural, Ils offrent une transe captivante. Le spectacle onirique Le Mobile a laissé le public pantois d'étonnement et d'émerveillement, Guadalajara, Mexique, 20 mai 2012

« Le Mobile impressionne par sa présentation onirique à LARVA. La transe entre la vie et la mort comme un rêve poétique et captivant. Un voyage intérieur par les sens. »

E. Barrera, El Informator, L'histoire de la femme suspendue, Guadalajara, Mexique, 19 mai 2012

« intense avec ses flashs qui illuminent les spectateurs. »

Nine Fiction.com, Le Mobile - Festival Culturel de Mayo 2012, Guadalajara, Mexique, 19 mai 2012

« des projections en temps réel, créées avec des modèles et des dessins, superposées au jeu tout en profondeur de cette fille suspendue entre vie et mort. Une grande proposition à LARVA (Laboratorio d'Artes Variedades) avec la salle remplie dans les deux présentations. Le public a été fasciné par le spectacle. C'était plus qu'une performance; c'était l'art pur, avec une proposition unique pour ceux qui avaient la chance de l'apprécier. »

Milenio, La magie des arts visuels, Guadalajara, Mexique, 19 mai 2012

« La romance entre le public de Guadalajara et les expressions artistiques du Québec continue au Festival Culturel de Mayo. Le spectacle Le Mobile de Carole Nadeau a donné au public une grande satisfaction. »

Gonzalo Jauregui, El Informador, Performance exquise, Guadalajara, Mexique, 17 mai 2012

« une façon différente de faire du cirque, un spectacle multidisciplinaire qui invite le téléspectateur à entrer dans un monde poétique et surréaliste. »

Ricardo Solis, La Jornada, De Montréal à la LARVA, Le Mobile par Carole Nadeau, avec deux présentations. L'organisation tisse des arts visuels, l'installation, la vidéo et, bien sûr, le théâtre, Jalisco, Mexique, 17 mai 2012

« Le but de rendre le langage dans la poésie sort des éléments humains et technologiques et dans l'essence, ce que nous obtenons est la séduction pure. [...] Veronica Lopez, [...] a ajouté qu'un spectacle si novateur comme Le Mobile sera capable de prouver "les possibilités performatives de l'espace et la polyvalence". »

Alexandre Cadieux, Le Devoir, Laissée en suspens, Montréal, 16 novembre 2010

« La directrice artistique du Pont Bridge trouve dans les récits à suspense des labyrinthes qui font écho à sa démarche de renouvellement des formes scéniques par l’entremise du bricolage technologique. Dans sa nouvelle création Le Mobile, son ensorcelante écriture entrelaçant jeu, projections vidéo et environnement sonore atteint une telle force d’évocation que les mots deviennent presque superflus. [...] Entre mobile humain et mobile criminel, entre suspense et suspension, forme et contenu dialoguent ici en un jouissif casse-tête. D’étranges personnages à tête d’animaux traversent l’espace. D’immenses yeux scrutent le petit corps retenu prisonnier dans les airs. Bref, on se sent compagnon d’Alice dans un inquiétant Pays des Merveilles de l’inconscient [...] Enfermé dans cet envoûtant kaléidoscope, le réseau de sens créé par l’enchevêtrement des langages scéniques se déploie avec une fiévreuse inventivité et les manipulations d’objets captées par la caméra de Hudon produisent des effets à couper
le souffle. »

Jean Siag, La Presse, Le mobile : entre la vie et la mort, Montréal, 12 nov. 2010

« Suspendue dans les airs pendant toute la durée du spectacle, Carole Nadeau nous propose une plongée en apnée dans les profondeurs d'une âme qui chevauche la vie et la mort. Rattachée par des sangles et des harnais qui montent jusqu'au plafond, elle commence le spectacle en position couchée, mais se redresse, pivote sur elle-même, se déplace en direction des spectateurs, renverse la tête vers le bas. L'effet est saisissant. »

Mélanie Thibault, Mon Théâtre.qc.ca, Entre deux eaux, 13 novembre 2010

« La proposition scénique regorge de trouvailles alliant corps, espace, voix et image. Carole Nadeau, artiste visuelle avec Le Pont Bridge depuis 15 ans, s’inscrit parmi les grands créateurs qui arrivent à jongler avec les disciplines sans faire tomber l’attention du spectateur. L’ambiance est là, mouvante dans le noir du coma, dans le drame d’une voiture capotée, à la quête de paysages rassurants, puis plongée dans le souvenir de l’accident, corps perché dans l’impossible, perdu. »

Alain-Martin Richard, revue Inter, art actuel, no 106, automne 2010

« Dans ce jeu de va-et-vient entre l’illusion, les images symboliques et surréalistes, et la structure tangible du décor, le mobile et les coulisses visibles, le récit prend forme, se materialize en un superbe tableau poétique construit en direct par le scénographe Louis Hudon. À partir d’une maquette et d’un chariot aux multiples fonctions, il construit le décor en temps reel, appuyant la narration avec éclat. »

Jacqueline Bouchard, revue Spirale no 233, Le mobile et l'invisible,
Juillet-Août 2010

« Les spectateurs, eux aussi, sont suspendus au fil d'une histoire qu'ils reconstituent par bribes, le sens émergeant des indices comme la personne émerge peu à peu de son coma. [...] Le cauchemar est divertissant. Une mise en scène impérativement rigoureuse arrime ainsi une mixture de procédés naïfs et spontanés sur un raffinement de moyens technologiques. [...] Potentiels humain et technologique sont engagés dans une expérience commune pleine de sensibilité où il importe moins de battre des records et d'éblouir que de séduire. Entendons par là instaurer du mystère et du plaisir, avec subtilité et poésie. C'est ce qui explique sans doute cette relation de proximité, cette empathie qui se crée entre le personnage et le spectateur dans les créations de Carole Nadeau. »